Fulbert de Chartres

DOGON

Jusqu’au 24 juillet 2011
Une exposition exceptionnelle sur l’histoire, l’art et la culture du peuple africain dogon, du Xe siècle à nos jours. Les Dogons ont développé un réseau de contacts avec les populations voisines, bien avant l’arrivée des Européens. Quand ils arrivent sur le plateau de Bandiagara (au Mali, à l’est du fleuve Niger), les Dogons rencontrent des peuples déjà installés et possédant une culture matérielle élaborée. Témoins en sont les sculptures et textiles du peuple des Tellem («ceux qui étaient avant nous» selon l’expression des Dogons ou appelés Kurumba), retrouvés
dans les sanctuaires et coexistant sur la falaise avec les oeuvres Niongom et Dogon mandé. Au nord les sculptures Djennenké et, au centre du plateau, les pièces Tombo témoignent des vagues migratoires différentes. Ce n’est qu’en 1893 que les Européens manifestent leur intérêt pour les Dogons, avec l’arrivée d’une mission scientifique Dakar-Djibouti. L’exposition, composée de plus de cent trente pièces, se divise en quatre parties : histoire et origine des migrations des Dogons ; l’harmonie au monde avec plus de cent trente trois sculptures ; l’imaginaire anthropologique avec les collectes de la mission scientifique : les peintures rupestres découvertes en 1907 par Louis Desplagnes) et les masques dont une typologie ethnographique précise a été établie par Marcel Griaule ; les objets quotidiens tels que bijoux, objets en bronze et en fer, poulies, portes, serrures, sièges, appuis-tête, sculptures d’animaux, arches, coupes et plats, autels ; à la fin du parcours, une allée bordée de dix piliers de Toguna, la «case à palabres» - construction ouverte érigée au centre des villages dogon - mène à la grande statue Djennenké, chef d’oeuvre incontournable de l’art dogon. À ne pas manquer.

Musée du quai Branly – 37, quai Branly - 75007 Paris
Tél : 01 56 61 70 00 – www.quaibranly.fr