L'épée. Usages, mythes et symboles. Musée de Cluny 28 avril au 26 septembre 2011
L'épée. Usages, mythes et symboles.
28 avril 2011- 26 septembre 2011
L'épée est sans doute l'un des objets les plus représentatifs du Moyen Âge. Elle est à la fois arme de guerre, signe de pouvoir et de justice, objet d'apparat. Aucune autre production profane de cette époque n'a suscité autant d'intérêt et de fascination.
« L'épée. Usages, mythes et symboles » est la première manifestation consacrée à ce thème. Elle réunit 120 oeuvres : un ensemble d'épées couvrant toute la période du Ve au XVe siècle, dont certaines sont mythiques comme celle de Jeanne d'Arc, ainsi que des manuscrits, peintures, objets d'orfèvrerie et ivoires.
L'épée est présente dans toutes les civilisations pratiquant la métallurgie, de l'âge du cuivre jusqu'à l'époque contemporaine. Quelle que soit sa forme, une épée est immédiatement reconnaissable à ses quatre parties : la lame, la garde, la fusée, le pommeau. Au-delà de ces éléments invariables, il existe une extraordinaire variété de types et de décors, bien souvent révélateurs d'un contexte social et artistique.
Les différents usages, réels et symboliques de l'épée sont également évoqués. L’arme est ainsi d'abord étroitement associée au combat, dans des contextes aussi diversifiés que la guerre, la querelle, la joute ou le tournoi. Elle sert même à la chasse. Les utilisations symboliques sont tout aussi variées : essentielle au sacre des rois ou à la cérémonie de l’adoubement du chevalier, l’épée est également l’attribut de nombreux saints, le symbole de la justice et du pouvoir spirituel. Image d'une fonction, elle peut aussi être celle d'une nation. On peut citer ainsi l'épée de Svante Nilsson Sture, régent de Suède autour de 1500 et défenseur de son indépendance, ou, pour la France, la célèbre épée de Charlemagne, dite Joyeuse.
L'épée possède comme nul autre objet une part de personnification et d'enchantement, et certaines sont devenues mythiques, notamment dans la sphère littéraire et artistique. Elles portent un nom, à l'image des célèbres Durandal ou Excalibur. Elles sont dotées de qualités extraordinaires : voler, briser un roc, rendre invincible son propriétaire. Leur utilisation confine à la magie, on en appelle à elles comme à Dieu. Cette idéalisation se prolonge bien au-delà du Moyen Âge, depuis les épées touaregs du XIXe siècle jusqu'à l'épée moderne de l'académicien Jean-Pierre Mahé.
le Musée de Cluny http://www.musee-moyenage.fr/index.html
et la Réunion des musées nationaux.
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