Les Francs-Maçons, architectes de l'avenir :

Sur la voie du XXIe siècle

Alain POZARNIK

Il arrive que les médias rapportent des scandales politico-financiers où sont impliqués des francs-maçons. On parle alors de synarchie, de complots... la franc-maçonnerie se passerait bien d'une telle publicité. Car en vérité, il ressort de la lecture de l'ouvrage de M. Pozarnik que l'essence même de l'ordre franc-maçonnique est spirituel et que les affaires dans lesquelles seraient impliqués des francs-maçons concerneraient exclusivement des individus certes affiliés à une loge mais complètement étrangers à son esprit originel - bref des brebis galeuses en quelque sorte. On apprend ainsi que la franc-maçonnerie était à l'origine opérative c'est-à-dire qu'elle était le fait d'artisans, de bâtisseurs de cathédrales. A la construction d'un édifice religieux correspondait l'érection du temple intérieur de l'ouvrier. Le but premier est donc d'ordre ontologique, l'initiation consiste à abandonner son égotisme animal au profit d'une fraternité universelle avec l'homme, et ce en raison de la présence commune à tous d'un être intérieur - espèce de lumière reliant l'homme au cosmos. Seulement voilà, force est de constater qu'il y a un fossé entre la théorie et la pratique, ce que l'auteur ne manque pas du reste de constater avec amertume : "l'Ordre perd l'objectif premier d'une société initiatique pour devenir société philosophique, voire dans le cas de déviation extrême, parti politique." Néanmoins il semblerait que la franc-maçonnerie n'ait pas vocation à disparaître eu égard à sa mission première, à savoir l'évolution de l'homme vers plus d'humanisme… --Olivier Meyer--