Fulbert de Chartres

Fulbert de Chartres

MOLLET Guy 1905 1975

Guy MOLLET 

1905  - 1975


 

Membre de la Loge " La Conscience " à l'Orient d'Arras

 

Pupille de la nation, Guy Mollet adhère à la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO) dès 1923, alors qu'il n'a pas encore dix-huit ans. Après avoir obtenu sa licence, il devient professeur d'anglais et milite activement au sein du syndicalisme enseignant, ce qui lui vaut d'être muté à Arras. En 1928, il devient secrétaire adjoint des Jeunesses socialistes du Pas-de-Calais. Mobilisé en 1940, il est fait prisonnier. Libéré en juin 1941 il s'engage quelques mois plus tard dans la Résistance au sein de l'Organisation civile et militaire (OCM), qui regroupe des résistants de toutes tendances, de la gauche au conservatisme bon teint, mais où les socialistes sont prépondérants dans le Pas-de-Calais et dans l'Orne. Il écrit pour le journal clandestin La Voix du Nord, participe aux combats de la Libération et est chargé de la commission d'épuration de Flers.

Élu maire et conseiller général d'Arras en 1945, membre des deux Assemblées constituantes, puis député du Pas-de-Calais en 1946, il devient la même année secrétaire général de la SFIO (l'emportant face à Daniel Mayer), fonction qu'il conserve jusqu'en 1969. Dès lors, chef d'une grande formation politique, dont l'appui apparaît indispensable à toute combinaison ministérielle dans le cadre du tripartisme, il est ministre d'État dans les gouvernements Blum (1946-1947) et Pleven (1950-1951) pour les Affaires européennes (voir la Liste des ministres français des Affaires européennes) et vice-président du Conseil dans le cabinet Queuille (mars-juillet 1951). Sous sa férule, le groupe SFIO est le seul qui ne fasse jamais défaut au gouvernement de Pierre Mendès France.

Il cède la présidence du conseil général du Pas-de-Calais dès 1946, et ne se représente pas aux élections cantonales de 1949, pour se consacrer à son action nationale et à la mairie d'Arras.

Membre du Comité d'action pour les États-Unis d'Europe de Jean Monnet et farouchement atlantiste, il se prononce en faveur de l'adhésion de la France à la Communauté européenne de défense (CED), projet qui est définitivement abandonné en 1954, mais qui contribue à diviser profondément la SFIO. De 1954 à 1956, il préside l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (alors dénommée Assemblée consultative). Selon la BBC, qui se base sur des archives britanniques, Guy Mollet, anglophile convaincu, motivé par les risques de tensions au canal de Suez et à la frontière israëlo-jordanienne, aurait proposé en septembre 1956 au Premier ministre britannique conservateur Anthony Eden, que le France fusionne au Royaume-Uni, avec un statut proche de celui de l'Irlande. Cette idée rejetée par les Britanniques, Mollet propose alors que son pays intègre le Commonwealth, projet qui séduisit plus Eden, mais resta lettre morte[2], ce qui amena la France à intégrer la Communauté économique européenne.

 

Source et suite => http://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_Mollet



19/07/2011
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