Fulbert de Chartres

Fulbert de Chartres

MONCEY Bon Adrien Jeannot de 1754 - 1842

Bon Adrien Jeannot de MONCEY

1754  -  1842

 


 

Fils cadet d'un avocat au parlement de Besançon, Bon Adrien passera sa petite enfance dans la propriété familiale à Moncey puis commence des études au collège de Besançon. Moncey était doté d'un caractère bouillant et d'une imagination guerrière. Son père prit grand soin de son éducation, mais ne put dompter son caractère ardent et indocile.

Après avoir terminé des études incomplètes (?) le jeune Moncey, bravant les préventions alors attachées aux jeunes gens qui s'enrôlaient comme simples soldats, s'échappa, en 1770, du collège pour s'engager dans le régiment de Conti-Infanterie, sans l’accord de son père, annonçant au sergent recruteur qu’il a 16 ans. Au bout de six mois, son père acheta son congé. Le jeune homme eut à peine passé un an dans sa famille, que le 15 septembre 1769, il s'engagea dans le régiment de Champagne où sa belle taille le fit aussitôt admettre au nombre des grenadiers. Ce fut en cette qualité qu'il fit la « campagne des côtes de Bretagne » en 1773, campagne mise en œuvre dans le but de les protéger contre les entreprises des Anglais. Cette espèce de campagne fournit à Moncey diverses occasions de donner des preuves de son intelligence et surtout de son amour pour la discipline.

Tous ses goûts l'entraînaient irrésistiblement vers les armes (ses oncles et cousins étaient officiers du roi et firent naitre en lui la vocation militaire), mais cette carrière ne pouvait mener à rien un simple roturier. Son père « le racheta » une seconde fois. Revenu à Besançon, Moncey parut enfin vouloir se conformer aux vues de son père, et se livra pendant quelques mois à l'étude du droit. Mais ce zèle dura peu. Il fallait à cette âme ardente une vie d'émotion et d'activité que les luttes paisibles du barreau ne pouvaient lui offrir.

Dès la fin de l'année 1774, sa vocation l'emporta encore : il s'engagea dans le corps privilégié de gendarmerie de la Garde de Lunéville, troupe d'élite, où les simples soldats avaient rang de sous-lieutenants.

Après quatre ans de service, il passa, le 20 août 1778, avec son grade de sous-lieutenant de dragons dans la légion des volontaires de Nassau-Siegen, ainsi appelés du nom de leur colonel. Allant d’unité en unité, prenant des congés, il sera alors qualifié d’« inconscient et léger » (jugement de 1779). Il devint lieutenant en second (1782), puis lieutenant en premier (1785). Ce régiment, au commencement de la Révolution, devint le 5e bataillon d'infanterie légère, et fut, dès la fin de l'année 1792, envoyé à l'armée des Pyrénées.

Source et Suite => http://fr.wikipedia.org/wiki/Bon_Adrien_Jeannot_de_Moncey



17/05/2011
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