Renaissance Traditionelle N° 159
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Hiram au Quattrocento
En avant-goût de l'article de Gaël Meigniez dans le n° 159 de Renaissance Traditionnelle, consacré à « Hiram au Quattrocento », quelques lignes de son texte et une des illustrations (exceptionnellement, ce numéro est partiellement imprimé en couleurs)…
« Notre deuxième document dans l’ordre chronologique, cent vingt ans plus tard, est le Livre d’Heures de Catherine de Clèves (Utrecht, 1442-1445). L’artiste anonyme de ce chef-d’œuvre de la miniature flamande pourrait être Robert Campin (c. 1375-1444), le "maître de Flémalle", qui fut maître libre puis doyen de la Guilde des peintres, ou Guilde de Saint-Luc, à Tournai.
« De l’abattage (folio 212) au débitage de l’arbre (folio 214), on retrouve, outre le charpentier, trois personnages. Salomon, en manteau bleu doublé d’hermine, est coiffé du même chapeau qu’à Wiesendangen. Comme à Lanciano, il touche le bois de son sceptre — qui ressemble d’ailleurs fortement à l’objet tenu par l’ange de Wiesendangen. Derrière Salomon, un homme que sa robe précieuse non moins fourrée, son épée et son turban vert désignent à la fois comme un gentilhomme de haut rang et comme un oriental, ne peut être à nouveau qu’Hiram, roi de Tyr. Formant groupe avec eux mais en retrait, un troisième personnage de moindre rang porte cheveux ras et tête nue : probablement maître Hiram. »
« De l’abattage (folio 212) au débitage de l’arbre (folio 214), on retrouve, outre le charpentier, trois personnages. Salomon, en manteau bleu doublé d’hermine, est coiffé du même chapeau qu’à Wiesendangen. Comme à Lanciano, il touche le bois de son sceptre — qui ressemble d’ailleurs fortement à l’objet tenu par l’ange de Wiesendangen. Derrière Salomon, un homme que sa robe précieuse non moins fourrée, son épée et son turban vert désignent à la fois comme un gentilhomme de haut rang et comme un oriental, ne peut être à nouveau qu’Hiram, roi de Tyr. Formant groupe avec eux mais en retrait, un troisième personnage de moindre rang porte cheveux ras et tête nue : probablement maître Hiram. »
Livre d’Heures de Catherine de Clèves (1442-1445, folio 214)
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