CUPIDON et PSYCHÉ
Cupidon et Psyché
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Gerard FRANCOIS
1770 - 1837
Amour et Psyché , Musée du Louvre
Tel est pris qui croyait prendre et La Fontaine en a fait un conte : « Le dieu qu'on nomme Amour n'est pas exempt d'aimer ; à son flambeau quelquefois il se brûle. »
II était une fois une princesse tellement belle que Vénus en fut jaiouse. La déesse demanda à son fils Cupidon de descendre sur terre frapper la jeune fille d'un de ses traits, pour qu'elle tombe amoureuse d'un roturier. Mais à l'instant où il vit Psyché, le petit dieu ailé dut se blesser avec sa propre flèche, car c'est lui qui ressentit la passion qu'il devait susciter. Il enleva la princesse et l'installa dans un palais où il venait la retrouver chaque nuit, à la seule condition qu'elle ne chercherait jamais à le voir à la lumière sous peine de le perdre.
Bien entendu, la curiosité fut la plus forte et, une nuit, Psyché alluma sa lampe. Tremblant devant la beauté de son amant, elle laissa tomber une goutte d'huile sur son épaule. Il se réveilla et s'enfuit.
La princesse éperdue chercha son amant de par toute la terre, toujours poursuivie par la jalousie de Vénus qui lui imposa d'impossibles épreuves, telles que trier un à un les grains de toute une moisson. Mais l'amour suscite des complicités, et les fourmis vinrent en aide à Psyché. Elle dut encore descendre aux Enfers où Proserpine lui fit cadeau d'un élixir de jouvence.
Cependant, Cupidon, toujours amoureux, intercéda auprès de Jupiter et obtint de pouvoir épouser sa belle désormais immortelle, et tout est bien qui finît bien : selon La Fontaine, ils eurent une fille qu'on appela Volupté.
Les malheurs d'une princesse, le plus joli couple du monde, une histoire touchante et un happy end : il y avait là de quoi inspirer aussi les peintres. Et comme Psyché signifie « âme » en grec, ils nous ont offert tantôt des scènes galantes, tantôt des allégories hautement morales.
Extrait de La Mythologie Greco Latine - Marc FUMAROLI
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