Fulbert de Chartres

Fulbert de Chartres

PANDORE par Jules Joseph LEFEBVRE

PANDORE


par Jules Joseph LEFEBVRE

1882

 

 

Dans la mythologie grecque, Pandore (en grec ancien Πανδώρα / Pandṓra, « tous les dons ») est la première femme. Elle est associée à la légende de la « boîte de Pandore » (en fait, une jarre). Elle est parfois appelée Anésidora, « celle qui fait sortir les présents des profondeurs », en fait « la Déesse de la terre qui préside à la fécondité ».

Pandore fut créée sur l'ordre de Zeus qui voulait se venger des hommes pour le vol du feu par Prométhée. Elle fut ainsi fabriquée dans de l'argile par Héphaïstos ; Athéna lui donna ensuite la vie, lui apprit l'habileté manuelle (elle lui apprit entre autres l'art du tissage) et l'habilla ; Aphrodite lui donna la beauté ; Apollon lui donna le talent musical, Hermès lui apprit le mensonge et l'art de la persuasion ; enfin Héra lui donna la curiosité et la jalousie.

Zeus offrit la main de Pandore à Épiméthée, frère de Prométhée. Bien qu'il eût promis à Prométhée de refuser les cadeaux venant de Zeus, Épiméthée accepta Pandore. Pandore apporta dans ses bagages une boîte mystérieuse que Zeus lui interdit d'ouvrir. Celle-ci contenait tous les maux de l'humanité, notamment la Vieillesse, la Maladie, la Guerre, la Famine, la Misère, la Folie, le Vice, la Tromperie, la Passion, ainsi que l'Espérance.

Une fois installée comme épouse, Pandore céda à la curiosité qu'Héra lui avait donnée et ouvrit la boîte, libérant ainsi les maux qui y étaient contenus. Elle voulut refermer la boîte pour les retenir il était hélas trop tard ! Seule l'Espérance, plus lente à réagir, y resta enfermée.

 

Jules Joseph LEFEBVRE

 

 

 

Jules Joseph Lefebvre, né à Tournan-en-Brie le 14 mars 1836 et mort à Paris le 24 février 1911, est un peintre académique français, portraitiste et peintre de genre, professeur à l'École des beaux-arts et à l'Académie Julian.

Entré à l'École des beaux-arts en 1852, Lefebvre devient l'élève de Léon Cogniet et remporte le grand prix de Rome en 1861. Entre 1855 et 1898, il expose 72 portraits dans les Salons parisiens. En 1891, il est élu membre de l'Académie des beaux-arts.

Enseignant à l'Académie Julian, professeur réputé et sympathique, il a de nombreux élèves, dont le peintre paysagiste d'origine écossaise William Hart, des peintres américains tels que Childe Hassam, Frank Benson, Edmund Charles Tarbell et John Noble Barlow, ainsi que le peintre français Georges Rochegrosse, le sculpteur français Paul Landowski, le portraiste Gustave Brisgand et le peintre belge Fernand Khnopff.

Il est connu principalement pour ses nus féminins, genre dans lequel il rivalise avec William Bouguereau. Il fait sensation en 1868 avec Femme couchée. Son œuvre la plus célèbre est sans doute La Vérité, une femme nue portant un miroir à bout de bras, aujourd'hui au musée d'Orsay. Parmi ses meilleurs portraits, figurent ceux de M. L. Reynaud et celui du Prince impérial (1874).

Il reçoit de nombreuses décorations, dont une médaille de première classe à l'exposition de Paris de 1878 et la médaille d'honneur en 1886. Il est également commandeur de la Légion d'honneur.


 



01/07/2011
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